Avant de se lancer dans la lecture en ancien français de cette pastourelle, autant se familiariser avec cette petite pièce. C’est donc une traduction assez fidèle du divertissement que nous propose l’édition Champion. Effectivement à part la liste des personnages en début d’ouvrage, la pièce ne comporte aucune indication scénique, ni didascalie comme dans le texte original. De plus, de nombreux chants égaient les dialogues ; chants transcrits en italique et dont le traducteur tente de maintenir les effets stylistiques (ils sont indiqués en italique).
L’intrigue du Jeu de Robin et Marion reste très légère : Marion, jolie bergère, est amoureuse de Robin un beau garçon du village. Malgré les avances d’un chevalier, rencontré au détour d’un chemin, elle reste fidèle à son fiancé. A ce joyeux petit couple viennent se greffer de pittoresques personnages : l’amie de Marion, Péronnelle, ou de jeunes paysans camarades de Robin. Tout ce petit monde est à la fête, et les voilà dansant, chantant ou s’adonnant à des jeux. Cette petite pastourelle vaut surtout pour y déceler les goûts du public médiéval : on y retrouve des chansonnettes, des expressions, des surnoms mais aussi des danses et jeux.
Il ne reste plus maintenant qu’à se pencher sur les caractéristiques linguistiques de ce petit jeu.
Le Jeu de Robin et Marion, Adam de la Halle (Adam le Bossu), traduit en français moderne par Anette Brasseur-Péry, Honoré Champion n°9, 2008
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